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Sans passer par les mécanismes légaux, le président Jovenel Moïse, en perte totale de légitimité, a décidé d’établir une nouvelle grille salariale par segment d’activité.
Dans un arrêté présidentiel, publié le 31 octobre 2019 dans le journal officiel « Le Moniteur », le salaire minimum des ouvriers du secteur industriel est fixé à 500 gourdes.
Le salaire minimum (segment A) pour les employés des entreprises produisant de l’électricité, des pompes funèbres, des institutions financières, etc.. est passé à 550 gourdes.
Les employés (segment B) du secteur minier, des vêtements bénéficieront d’un salaire minimum de 440 gourdes par jour de travail.
Le salaire minimum du segment C, pour les employés des restaurants, les travailleurs agricoles, etc…, passera à 385 gourdes par jour.
Les gens de maison recevront un salaire minimum de 250 gourdes.
Les agences de sécurité et le secteur pétrolier fourniront un salaire minimum de 440 gourdes par jour de même que les écoles professionnelles privées et les institutions de santé privée.
Ces dispositions seront en vigueur à partir du 1er novembre 2019, selon l’arrêté.
Rappelons que selon la loi, le Conseil Supérieur des Salaires doit se réunir trois mois avant la fin de chaque exercice fiscal afin de réviser, s’il y a lieu, le salaire minimum en fonction des indices macroéconomiques.